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Auteur : @internet.society_ci

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@internet.society_ci
mercredi, 24 juin 2020 / Publié dans Développer l'infrastructure et les communautés techniques

Quatre-vingts pour l’Afrique

Il y a dix ans, la communauté de Peering s’est réunie pour donner naissance à une vision : nous souhaitions alors que 80 % du trafic Internet soit localisé en 2020. Je dois admettre avoir parfois, au cours de la dernière décennie, douté que cela soit possible.

Mais le Kenya et le Nigéria viennent de démontrer que cela pouvait être accompli, en grande partie grâce aux points d’échanges Internet (IXP). Un nouveau rapport, « Ancrer et établir l’écosystème Africain de l’Internet: les leçons apprises au cours du développement des points d’échanges Internet du Kenya et du Nigéria », est une étude de cas qui présente la recette de leur succès.

Ce qui a changé au Kenya et au Nigéria

En seulement huit ans, une communauté très motivée a aidé le Kenya et le Nigéria, à augmenter radicalement le pourcentage de trafic échangé localement, qui est passé de 30 % à 70 %.

Cela a été possible grâce à une communauté très dynamique d’individus réunis autour d’une cause partagée : rendre Internet plus rapide, moins onéreux, et de meilleure qualité pour leurs voisins. Ils y sont parvenus, en se concentrant sur leur écosystème Internet local, qui est dépendant de l’IXP.

La création d’un IXP requiert des moyens techniques, mais aussi humains. Nous disons souvent que cela demande 80 % d’ingénierie humaine, et 20 % d’ingénierie des réseaux. Cette tâche n’est évidemment pas aisée. Le développement d’une communauté forte pour Internet simplifie cette collaboration, et permet de donner lieu à une gouvernance, et une compréhension locales neutres, voire même positives.

Pourquoi les IXP sont-ils importants ?

En Afrique, une part trop importante du trafic parcourt un trajet trop long. Cela entraîne des coûts élevés et une vitesse réduite, surtout par rapport à l’Europe.

Les IXP fonctionnent comme des marchés, des centres commerciaux ou des hubs aéroportuaires. Ils attirent et réunissent des vendeurs (ou compagnies aériennes) de taille diverse dans un même site, ce qui permet d’améliorer la situation, et de réduire les coûts pour ceux qui se situent à proximité d’une infrastructure de ce type.

Selon l’African IXP Association, 46 IXP sont actifs dans 34 pays d’Afrique. L’Afrique du Sud est le pays le mieux doté, avec six IXP, suivie par la Tanzanie qui en a quatre, et le Nigéria qui en a trois.

Les IXP sont un élément crucial de l’infrastructure technique, qui contribue à améliorer l’accès en permettant que le trafic local reste localisé, et soit ainsi plus rapide et plus abordable. Les IXP sont des systèmes pour ancrer et établir l’écosystème Internet, et sont la clé pour libérer tout le potentiel d’Internet en Afrique. Mais, pour qu’ils fonctionnent réellement et efficacement sur le long terme, ils ont besoin de l’aide d’individus. Il leur faut des ingénieurs, fournisseurs de services, développeurs de données, et représentants du gouvernement favorables, tous convaincus qu’une communauté forte et collaborative peut s’appuyer sur les IXP locaux, pour développer l’écosystème Internet.

Découvrez les progrès accomplis au Kenya et au Nigéria

Nous avons commencé à suivre leurs aventures il y a huit ans. Ces informations sont présentées dans ce rapport de 2012.

En plus de l’inversion de la proportion de trafic localisé, qui est passé de 30 % local, 70 % international en 2012 à 70 % local, 30 % international aujourd’hui, cela a donné lieu à des économies conséquentes. Au Kenya, KIXP a vu son trafic de pointe passer de 1 gigabit par seconde (Gbps) en 2012 à 19 Gbps en 2020, avec des économies qui ont quadruplé, pour atteindre six millions de dollars US par an. Au Nigéria, IXPN est passé d’un trafic de seulement 300 mégabits par seconde (Mbps) à un trafic de pointe de 125 Gbps en 2020, et les économies ont été multipliées par quarante, et atteignent désormais 40 millions de dollars US par an.

Quatre-vingts pour l’Afrique 

Bien que le développement rapide de l’écosystème Internet au Kenya comme au Nigéria depuis 2012 illustre bien le rôle crucial des IXP, cela n’aurait pas été possible sans le renforcement des rapports entre les parties, le développement des infrastructures, le soutien à la mobilisation de la communauté, la collaboration, la confiance, et le développement des capacités.

Lorsque je travaille au sein de la communauté d’Internet, je suis toujours ému par les personnes extraordinaires qui désirent changer les choses là où elles vivent.

Quatre-vingts pour l’Afrique, c’est possible. Et nous pouvons y parvenir ensemble.

Ancrer et établir l’écosystème Africain de l’Internet: les leçons apprises au cours du développement des points d’échanges Internet du Kenya et du Nigéria

Michuki Mwangi
Par Michuki Mwangi
Senior Director, Internet Technology and Development
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@internet.society_ci
mardi, 16 juin 2020 / Publié dans Réseaux Communautaires

L’Internet Society et l’Alliance for Affordable Internet s’associent pour promouvoir les réseaux communautaires et développer l’accès pour tous

’Internet Society et l’Alliance for Affordable Internet (A4AI), une initiative de la World Wide Web Foundation, ont conclu un protocole d’accord (MoU) afin de renforcer leur partenariat actuel et de collaborer à la promotion des réseaux communautaires en vue de développer une connectivité significative, ainsi que d’autres domaines d’intérêt commun.

A4AI est une coalition mondiale qui s’efforce de faire baisser le coût de l’accès à l’internet dans les pays à faibles et moyens revenus par le biais de réformes politiques et réglementaires. L’Internet Society est membre de l’A4AI, et les deux organisations partagent la vision d’un Internet ouvert, connecté au niveau mondial, sûr et fiable pour tous.

Les deux organisations ont souligné l’importance de recherches sérieuses, de renforcement des capacités et de plaidoyer pour développer les politiques nécessaires à la réduction des coûts de connexion afin de permettre à chacun, partout, d’accéder à la connectivité Internet. A4AI et ISOC estiment que les réseaux communautaires offrent une solution durable pour combler les lacunes en matière de connectivité qui existent dans les zones urbaines, isolées et rurales mal desservies du monde entier.

Ce protocole d’accord officialise une relation de longue date entre les deux organisations. Par le passé, nous avons collaboré à des objectifs politiques et réglementaires communs dans de nombreux forums des Nations Unies et internationaux afin de promouvoir et de défendre l’expansion des solutions d’accès public par le biais des réseaux communautaires, et de travailler sur des objectifs communs en matière d’utilisation innovante des fonds de service universel. Nous sommes ravis de faire évoluer notre collaboration.

Le protocole d’accord définit quelques domaines d’intérêt commun, notamment :

  • Aider les communautés et les entrepreneurs locaux à résoudre leurs propres problèmes de connectivité en concevant et en déployant des réseaux communautaires, grâce à des efforts de formation et de renforcement des capacités, et à des possibilités de partage des connaissances pour résoudre les problèmes politiques et réglementaires.
  • Collaborer avec les chapitres de l’Internet Society et les groupes d’intérêt spéciaux, les coalitions nationales A4AI et d’autres communautés pour mobiliser des ressources et des partenaires afin de soutenir la mise en œuvre de programmes et de projets prioritaires.
  • Participer à des efforts de recherche communs pour soutenir l’expansion de l’accès à l’Internet dans les régions mal desservies.

“C’est une formidable opportunité de travailler avec l’A4AI et la Web Foundation pour créer un réel changement en faveur des internautes et des utilisateurs potentiels dans le monde entier. En combinant nos efforts, nous pouvons promouvoir, créer et développer des réseaux communautaires, accroître la collaboration entre les opérateurs de réseau, faire évoluer les environnements réglementaires et politiques, et offrir des possibilités de s’engager les uns avec les autres en vue de faire progresser les intérêts communs”, a déclaré Jane Coffin, vice-présidente principale de la croissance de l’Internet à l’Internet Society.

“Nous sommes ravis de renforcer notre partenariat avec l’ISOC pour coordonner nos activités et nos initiatives afin de soutenir l’expansion des réseaux communautaires et l’accès général à un prix abordable pour les femmes comme pour les hommes. La collaboration est au centre d’une politique et d’une mise en œuvre réussies, et en rejoignant nos efforts, nous serons en mesure de tirer parti de nos réseaux et de mieux soutenir nos partenaires dans leur quête d’une connectivité abordable et significative dans les pays à faible et moyen revenu”, a déclaré Sonia Jorge, directrice exécutive de l’A4AI.

Megan Kruse
Par Megan KruseDirector, Partner Engagement and Communications
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@internet.society_ci
jeudi, 11 juin 2020 / Publié dans Des normes ouvertes partout

Écoutez le podcast n°39 de The Hedge pour en savoir davantage sur le projet Open Standards Everywhere

En quoi consiste notre projet Open Standards Everywhere (OSE) ? Comment a-t-il débuté ? Quels en sont les objectifs ? Quels sont les défis auxquels sont confrontés les opérateurs de serveurs Web ? Comment pouvons-nous coopérer pour rendre les serveurs Web plus sûrs et plus accessibles ?

Récemment, Russ White et son équipe m’ont interviewé dans le cadre de la série de podcasts de The Hedge, pour son numéro 39 afin de discuter de toutes ces questions et bien d’autres encore. Je connais Russ depuis bon nombre d’années et il a été agréable de discuter avec lui et ses co-animateurs, Eyvonne Sharp et Tom Ammon, des différents aspects du projet OSE. J’espère que vous aurez autant de plaisir à écouter l’épisode que nous en avons eu à en discuter !

Je vous encourage à écouter aussi les autres épisodes du podcast de The Hedge, car leur contenu est très intéressant. Parmi ceux que j’ai personnellement appréciés, citons le numéro 37 sur la confidentialité des DNS, le 31 sur les groupes d’opérateurs de réseau (NOG) et le 30 avec Ethan Banks du Packet Pushers Network, qui explique pourquoi il est important de comprendre les principes fondamentaux de la mise en réseau.

Merci à Russ, Eyvonne et Tom de m’avoir invité à l’émission !

Envie de vous impliquer davantage dans le projet Open Standards Everywhere ?

  • Testez votre ou vos sites Web avec Internet.nl.
  • Lisez notre projet de documentation sur GitHub – et participez à la discussion sur le sujet ou contribuez au contenu. (Vous pouvez consulter ou participer au dépôt pour être informé des mises à jour).
  • Rejoignez notre communauté de discussion sur Connect.
  • Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités par e-mail en indiquant votre intérêt pour le projet OSE dans vos préférences de membre. (Vous n’êtes pas encore membre de l’Internet Society ? Pas de problème – l’adhésion est facile et gratuite)
  • Lisez mon introduction au projet OSE dans laquelle vous trouverez plus de détails.

Merci de votre aide pour faire en sorte que les standards ouverts soient déployés partout !

Dan York
Par Dan YorkDirector, Web Strategy & Project Lead, Open Standards Everywhere

 

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@internet.society_ci
mercredi, 10 juin 2020 / Publié dans MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security)

Le programme de bourses MANRS est maintenant ouvert

Le tout premier programme de bourses MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) est désormais ouvert aux candidatures. Si vous êtes un jeune leader désireux d’améliorer le bien-être du système de routage mondial de l’Internet, postulez dès maintenant.

Le programme donne à des personnes très motivées la chance de travailler aux côtés des ambassadeurs des MANRS – des leaders de ce secteur qui participent au programme des ambassadeurs. En matière de routage, ils formeront ensemble diverses communautés aux bonnes pratiques, analyseront les incidents, rechercheront des moyens de sécurisation et étudieront le paysage politique mondial.

Les boursiers amélioreront leurs compétences et apporteront de nouvelles perspectives et idées aux MANRS. Ils acquerront également des connaissances précieuses et profiteront de possibilités de réseautage auprès de professionnels très respectés appelés “ambassadeurs des MANRS” dans le cadre du programme éponyme. Le processus de sélection pour ce programme est déjà en cours.

L’Internet Society soutient ce programme dans le cadre de son travail visant à réduire les menaces communes visant le routage et à établir des normes pour les opérations du réseau.

Il est possible de postuler pour une bourse dans trois domaines différents : la formation, la recherche et les politiques. Chaque boursier recevra une allocation de 750 dollars par mois. Aucun critère d’âge n’est imposé et vous pouvez poser votre candidature dans plusieurs catégories, mais vous ne serez sélectionné que pour l’une d’entre elles.

Formation en ligne

Responsabilité : Diriger le didacticiel en ligne et les ateliers pratiques virtuels des MANRS, aider à améliorer la formation et le contenu des ateliers existants, et travailler avec les groupes d’opérateurs régionaux et nationaux pour comprendre leurs besoins de formation.

Exigences : Au moins deux ans d’expérience, une bonne compréhension du Border Gateway Protocol (BGP), et une expérience dans la formation des registres Internet régionaux (RIR) ou des organisations communautaires.

Engagement : 3 à 6 mois, jusqu’à six heures de travail par semaine.

Recherche

Responsabilités : Tenir à jour une liste et rédiger en détail les derniers piratages, fuites et annonces de bogues BGP ; examiner, tester et faire des rapports sur la mise en œuvre du filtrage des préfixes BGP, SAV et RPKI par les systèmes d’exploitation de réseau.

Exigences : Un minimum de quatre ans d’expérience, de solides compétences rédactionnelles en anglais et une bonne compréhension des dumps BGP et des incidents de routage.

Engagement : 3 à 6 mois, jusqu’à quatre heures de travail par semaine.

Analyse des politiques

Responsabilités : Révision et amélioration de tous les documents politiques existants concernant la sécurité de l’Internet, la sécurité du routage, les DDoS et d’autres questions sur lesquelles les MANRS peuvent agir.

Exigences : Une compréhension du routage et de la sécurité du routage, une expérience en rédaction de documents politiques et en travail avec les décideurs politiques ou dans les forums politiques.

Engagement : 4 mois, jusqu’à quatre heures de travail par semaine.

La date limite pour les demandes de bourses est fixée au jeudi 25 juin.

Découvrez les détails et postulez en ligne.

Si vous avez des questions sur ce programme ou sur la procédure de candidature, envoyez un e-mail à manrs-fellows@isoc.org.

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